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Dans les tableaux de maître on voit parfois des formes rapidement esquissées, qui donnent presque une impression de maladresse mais qui, en fait, traduisent le génie des grands artistes à communiquer, non au travers d’une technique parfaitement maîtrisée mais au-delà de celle-ci, dans une véritable transmission d’émotion. En parfumerie il y a des parfums, (très nombreux), qui sont parfaitement exécutés, tout est en place, et la maîtrise de la technique est évidente et spectaculaire, mais malheureusement ces parfums ne transmettent rien. On ne sent derrière leurs faces parfaitement fardées que du vide. Il n’exprime rien si ce n'est un manque total de créativité et d’audace. Ce sont d’ailleurs généralement des copies de grands parfum ou pire un raccommodage olfactif de plusieurs grands succès. (Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
L’autre jour, en errance dans la toute petite ville de Sion (qui est d’ailleurs fort jolie, soit dit en passant) j’entre dans un magasin. Sitôt franchi la porte coulissante, une odeur rose fluo, comme une espèce de gros bonbon fruité et jovial, (totalement grotesque), m’accueille. J’essaie d’ignorer ses appels de pieds lourdaux, mais la signature olfactive choisie par la marque est comme un brouillard épais qui me cache le reste. Impossible de me concentrer sur les vêtements, ou sur quoi que ce soit d’autres d’ailleurs, je bats en retraite rapidement.
L’Identité olfactive des marques et des hôtels est très à la mode. Pour ces derniers, je sais que certaines personnes, notamment les hommes d’affaires, aiment bien retrouver, partout dans le monde, les mêmes standards, dont une odeur connue pourrait faire partie. Mais je me demande si à la longue cela ne va pas participer à une espèce de ras le bol général pour les odeurs artificielles...
Pour moi, en tout cas, c’est une nuisance. Après la musique d’ascenseur voici venir le temps du parfum d’ascenseur. Une raison de plus de prendre l’escalier.
Quelle est votre opinion sur l' identité olfactive des marques ? Est ce que vous trouvez que c'est une bonne idée? Avez-vous des exemples d'identité olfactive que vous trouvez réussie?
Une récente étude montrerait que ce sont les odeurs que nous ne percevons pas consciemment qui font que nous jugeons une personne de manière positive ou négative. Ainsi une odeur de transpiration diffuse, extrêmement légère, serait plus dommageable qu’une franche odeur de transpiration ! De même, mais à l’inverse, pour les bonnes odeurs… Si vous voulez en savoir plus cliquez sur ce lien (article du Telegraph en anglais). Les implications de cette découverte sont assez effrayantes je trouve…
Le vétiver est une grande herbe sauvage (famille des graminée) originaire du sud de l’Indes, de Ceylan et d’Indonésie. Les longues tiges épaisses et les feuilles élancées de cette graminée sont souvent utilisées dans ces régions pour construire des paniers ou même des toits. Quant aux longues racines enchevêtrées de la plante, elles forment des filtres naturels prévenant la pollution des nappes d’eau et empêchant également l’érosion des terres. C’est de ces racines que l’on tire une huile essentielle très recherchée en parfumerie. La première fois que j’ai rencontré olfactivement le vétiver, j’ai ressenti une force d’attraction intense. (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
J’adore les gris-gris ; breloques et portes bonheur, pendouillent partout où je vis. Je garde beaucoup de petites choses sans valeur mais offertes par des proches, ou alors qui contiennent la mémoire d’un jour très heureux, c’est le cas d’une bague que j’ai retrouvé dans mon tiroir aux trésors, je l’ai reçue, je ne sais plus trop comment, le premier été passé à Grasse. Chaque fois que, à la recherche d’autre chose, je tombe sur ce bijou de pacotille, je souris…Je me retrouve marchant le nez au vent dans les traverses grassoises vivant un rêve éveillé dans l’odeur des figuiers… (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
Le speed dating vous connaissez ? Un magazine féminin en mal d’inspiration pour présenter « originalement » les parfums avant les fêtes, propose d’appliquer cette technique pour choisir et évaluer son parfum. Bon, on sait tous que ce n’est pas dans des magazines que l’on va trouver de bonnes critiques de parfums. (Pour cela voir le blogroll sur la gauche) Chacun son rayon… Et on sait tous qu’un parfum, pas plus qu’un partenaire ne se choisit de cette manière. Encore que… (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
J’ai entendu récemment dans une parfumerie une dame cherchant un parfum pour sa fille et expliquant à la vendeuse qu’elle voulait « un vaporisateur de 15ml pour qu’elle puisse le mettre dans son sac… » Et le parfum… ? « Ah ! Pas d’importance elle aime tout !»... Eh bien ! Voila quelqu’un de pas difficile !
Je me souviens de certains cadeaux parfumés que je n’ai jamais pu porter tellement ils me soulevaient le cœur. Ce fut le cas de Poison reçu de ma marraine lorsque j’avais une vingtaine d’années. Même si ce jour est plutôt lointain, je peux facilement revivre l’impression d’étouffement qui me saisit lorsque, dans mon enthousiasme juvénile, je m’aspergeais copieusement du « fruit défendu ». Grave erreur! Ne voulant vexer personne, je passais le reste de la soirée dans des vapeurs nauséeuses et toxiques qui dérangèrent certainement tous les convives présents. (Les pauvres, obligés de manger en présence d'une énorme tubéreuse fruitée et badigeonnée de miel...)
En contrepartie, j’ai aussi pas ce biais découvert des fragrances que j’ai longtemps portées, par exemple Cristalle de Chanel, parfum offert par ma meilleure amie... Beaucoup de bons souvenirs…
Avez-vous eu des expériences similaires en recevant des cadeaux parfumés ? Est-ce que vous aimez offrir des parfums ?
Mercredi j’ai assisté avec une centaine d’autres adultes enthousiastes et fiers à un spectacle de Noël donné par des enfants de trois à sept ans. Ce fut, comme chaque année, toute une collection de moments drôles et parfois émouvants. A la fin la directrice de l’école a cité Pablo Picasso qui disait que la créativité était naturelle chez les petits et que ce qui était difficile c’était de la garder une fois adulte. (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
En 1921, avec le succès, jamais démenti, de Chanel 5, la parfumerie épouse, en grande pompe, la mode pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, on l’a eu, et ce fut des parfums de rêve, des classiques. Mais, malheureusement beaucoup de bébés plus tard, j’ai l’impression que ce mariage s’essouffle, perd de sa magie, sombre dans le factice et les habitudes, presque les automatismes. Et nous voilà embarqué pour le pire. (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
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