Mercredi j’ai assisté avec une centaine d’autres adultes enthousiastes et fiers à un spectacle de Noël donné par des enfants de trois à sept ans. Ce fut, comme chaque année, toute une collection de moments drôles et parfois émouvants. A la fin la directrice de l’école a cité Pablo Picasso qui disait que la créativité était naturelle chez les petits et que ce qui était difficile c’était de la garder une fois adulte. (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
Plus tard au marché de Noël, où j’emmenais deux de ces petits artistes en herbe, je les observais attentivement et je me suis dit que ce qui fait la force des enfants c’est leur grande ouverture d’esprit, une curiosité insatiable, un enthousiasme toujours prêt à s’enflammer et un cerveau qui absorbe tout comme une éponge.
Que deviendrait l’humanité si nous apprenions à sentir depuis tout petit, si aux enfants, pour décrire les objets on parlait, non seulement, de leurs formes ou de leurs couleurs mais aussi de leurs odeurs ? Pouvoir décrire quelque chose c’est une façon d’appréhender le monde. Initier est une politesse que l’on doit aux nouvelles générations : voici le monde, voici sa beauté, regarde, touche, écoute, goûte et sens …
Les enfants ne demandent qu’à apprendre et pour eux c’est très facile, naturel. Alors si vous avez des petits bouts de chou n’oubliez pas de les sensibiliser aussi à leur environnement olfactif. Présentez leur le monde dans toutes ses dimensions.
tout est naturel chez les enfants, on pourrait enfin creer des nouvelles generations vraiment civilizees qui seraient initiees aux philosophies de la sagesse, a la place de ca la societe les baignent dans une atmosphere de violence, de xenophobie, de racisme, de sexisme, de sectarisme religieux et politique. dommage que la revolution culturelle a echoue, retirer les enfants des parents c 'est la seule solution possible.
Rédigé par : Aline et Valcour | 10 décembre 2007 à 06:33
Ooohhh Aline, je ne pense pas qu’il faille aller jusque là… Les enfants ont besoin de l’amour de leurs parents. Quant à la révolution culturelle ; je me méfie des utopies comme de la peste, elles ont baigné le 20ème siècle dans le sang et les larmes. Cela dit, peut être que le 21ème siècle sera celui de l’olfaction qui sait ? Un siècle plus spirituel et moins matériel… Il n’est pas interdit de rêver.
Rédigé par : Nathalie | 10 décembre 2007 à 12:03
moi en contre-partie je me mefie du spirituel comme de la peste. je vis en amerique et ici on en est arrive a denigrer la science au profit du creationisme dans le debat politique.
les revolutions du 20e siecle ont ete sabotees par des fascistes, on en paiera a jamais les consequences et les amalgames.
peu importe d 'ou ca vienne les enfants ont besoin d 'amour.
Rédigé par : Aline et Valcour | 10 décembre 2007 à 19:58
Ca c’est vrai Aline, je l’admets volontiers, les enfants ont besoin d’amour et peu importe d’ou celui-ci vient ! Quant à les élever en communauté l’expérience a déjà été faites dans les kibboutz et montre, comme toutes les utopies ses limites, les enfants, pourtant tous différents, y sont traités sur un pied d’égalité, certains s’adaptent très bien à cette vie et se développent correctement, d’autres ne se sentent pas sécurisés du tout et en souffrent énormément. En plus le taux de natalité des kibboutzim a fortement chuté une fois ces enfants devenus en âge de procréer puisque ceux-ci, élevés ensemble, avaient développé des liens qui les empêchaient une fois adultes de s’intéresser les uns aux autres sexuellement. Je pense qu’il n’y a pas de solution miracle. Quand je parlais de spiritualité je ne voulais pas dire crédulité, ou un retour à un monde sans science, ni hyper religieux (je suis un peu allergique à la religion à vrai dire) et sans rationalité, ou encore à une spiritualité de pacotille style New-Age. Juste un peu plus d’intériorité, d’esprit, savoir dépasser les apparences, éveiller les enfants aux beautés du monde et de la vie dans toutes leurs dimensions mais sans fanatisme ni dogmes d’aucune sorte… Un grand sourire transatlantique !
Rédigé par : Nathalie | 11 décembre 2007 à 13:54