Ne vous êtes vous jamais (gentiment) moqué de ces gens qui décortiquent le vin à grand renfort d’image poétique : du genre ; "cela sent le passage du lièvre dans le sous-bois".
Le monde des parfums comme celui des vins est fait de passionnés et il est facile, pour quelqu’un de l’extérieur de traiter les gens qui décortiquent les parfums et en parlent à grands coups d’adjectifs poétiques de snobs, peut être certains le sont t’ils d’ailleurs ?
Ne passons nous pas tous par là, nous les passionnés ?
C’est un peu comme des stades, d’ailleurs Tania Sanchez les décrit fort bien dans son désormais fameux guide co-écrit avec son, désormais, mari, Luca Turin : Grossièrement et en résumant, on passe du stade I qui est la salle de bain de maman, (Opium) au stade VI qui est la décadence et ou l’on n’aime que ce qui est rare ou très cher, (Metallica) en passant par le IV qui est la rencontre avec le premier amour (Cristalle) ou le stade III ou on pense qu’une femme doit sentir le bonbon ou la fleur (je n’y ai pas passé), puis, enfin, vient le dernier stade, le nirvana du passionné, là ou on cesse de se préoccuper de la marque, de l’avis des spécialistes, du prix ou de la rareté d’un parfum et où on commence alors vraiment à s’éclater. En ce qui me concerne, samedi grâce à Poivre Bleu, j’ai porté avec un plaisir non dissimulé ; Coco Mademoiselle et je n’étais même pas en T-shirt…
Alors je pense que ça y est j’arrive à me lâcher tout doucement.
Vous avez l’impression d’être à quel stade vous ?
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