Aujourd’hui, je vous invite à faire une pause musicale et à découvrir l’interprétation du morceau « Parfum » de Django Reinhardt par Sir Richard Bishop …
L’autre jour je parlais avec des connaissances de notre projet ainsi que des mini-kits de parfumerie. Une des dames présentes s’est exclamée : « mais vous pourriez les vendre tout simplement aux parfumeurs ». J’ai rigolé, en lui disant que les parfumeurs ont tout ce qu’il leur faut.
Cette remarque m’a cependant interpellée : pourquoi ce métier est-il si méconnu ? Entre le syndrome de Jean-Baptiste Grenouille et la vision idéalisée qu’offre de cet art le marketing, où se trouve la réalité ? Qui sont les parfumeurs ?
Vous ne trouvez pas qu’il y a comme un parfum d’indolence dans l’air ? Non ? Vraiment ? Ecoutez ça et on en parle après…
Miles Davis "Summertime"
Je me souviens d’un voyage organisé (désorganisé ?) en Sicile ou tout est allé de travers du début à la fin. D’abord, à Rome, un avion qui avait plus de 18 heures de retard parce qu’ Alitalia ne trouvait pas de pilote ! Une nuit forcée dans un hôtel pouilleux d’Ostie dans lequel, à cause d’un départ précipité, j’oubliais mon appareil photo (flambant neuf). Une arrivée à Palerme un dimanche dans un aéroport désert. L’impossibilité de trouver un taxi. L’appel à la rescousse du frère d’un ami qui accepta gentiment de nous amener à la gare pour que nous puissions rattraper notre groupe, déjà à Taormina. Un accident de voiture en chemin (J’ai eu le coup du lapin, ce qui me vaut des problèmes de nuque encore aujourd’hui). La destruction du coffre de la voiture, à coup de marteau parce que nous ne pouvions plus sortir nos valises. Sept heures de train debout dans une chaleur caniculaire. Un groupe de beaufs avec un guide insupportable, qui draguait ma mère de façon éhontée (tout en lui suggérant, le soir, de se débarrasser de moi en me mettant au lit !). Bref, un cauchemar d’un bout à l’autre.
Et vous, avez-vous des exemples de vacances foireuses ?
Lorsque je consulte les statistiques d’accès à notre blog, je découvre des choses étonnantes. Quelques exemples :
« Kelly Calèche »
Plus de 1500 visites sur notre site grâce au nouveau parfum d’Hermès qui sait si bien se faire désirer.
« Les femmes magnifiques »
Oui, vous êtes au bon endroit …
« photo mature »
???
« parfum fraise pour fellation »
Sûrement quelqu’un qui a décidé d’arrêter de vivre dangereusement suite à la lecture de cet article surprenant paru dans le Matin.
Pour tous ceux qui se demandent s’ils sont plutôt poètes ou parfumeurs voici un lien qui va leur permettre de mieux se connaître. Quant à nous autres, qui ne sommes ni l’un ni l’autre, nous nous consolerons en nous disant que la vie des vrais artistes, ce n’est pas drôle tous les jours.
Bon début de semaine à tous.
Le blues du businessman
Les notes de tête sont joueuses et mutines, elles charment facilement, mais elles sont légères et infidèles. Celles de coeur, élégantes, raffinées, sophistiquées sont belles, elles séduisent, bien sûr, mais elles ne couchent pas. Ah non ! Mais vous n’y pensez pas ! Pour ça, de toute façon, vous pouvez compter sur les notes de fond : chaleur, animalité, sensualité, elles ont du chien et le revendiquent.
Ma sœur est une minimaliste, elle ne porte que deux parfums : Mitsouko et Lipstick rose. Ils sont très différents mais ont tous les deux en commun le fait de ne pas être mon genre.
A ce propos, j’ouvre une parenthèse : Soyez prudents avec les choses et les êtres qui ne sont pas votre genre, naturellement vous ne vous en méfiez pas et un jour comme Swann, vous vous dites en vous mordant les doigts : « Dire que j'ai gâché des années de ma vie, que j'ai voulu mourir, que j'ai eu mon plus grand amour, pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n'était pas mon genre » Vous pouvez remplacer femme par « homme » ou par « parfum » cela marche aussi. Je ferme la parenthèse.
Avez-vous des exemples de parfums que vous admirez mais qui ne sont pas votre genre ?
Le manque de place m’oblige à faire régulièrement de l’ordre dans mes affaires. Cette activité me prend toujours beaucoup plus de temps que prévu, parce que je redécouvre revues et livres que j’avais oubliés et je m’attarde à les feuilleter. Par exemple hier, je suis tombée sur un recueil d’articles que Jean Hadorn, alors directeur de l’école de parfumerie de Givaudan, écrivait pour le journal de cette entreprise. Dans l’une de ces anecdotes, il évoque le voyage d’étude en Provence d’un marchand parfumeur parisien en 1827. Ce monsieur nommé Boussaret relata son périple dans un journal dont voici un extrait :
Les commentaires récents