Les notes de tête sont joueuses et mutines, elles charment facilement, mais elles sont légères et infidèles. Celles de coeur, élégantes, raffinées, sophistiquées sont belles, elles séduisent, bien sûr, mais elles ne couchent pas. Ah non ! Mais vous n’y pensez pas ! Pour ça, de toute façon, vous pouvez compter sur les notes de fond : chaleur, animalité, sensualité, elles ont du chien et le revendiquent.
Parmi ces dernières, j’ai un faible pour les notes boisées. Mon préféré c’est le vétiver suivi de près par le patchouli. Une vieille connaissance puisqu’à quatorze ans, j’en faisait une consommation effrénée. Si le vétiver est sans conteste un séducteur, il prend plutôt le visage d’un dandy anglais, raffiné et un peu décadent, distant mais dangereux, avec un côté sombre à la Ripley. Le patchouli, lui, ne fait pas dans le subtil, il séduit en usant de tous ses atouts : œil de velours, longs cils, peau mate, cheveux abondants. L’image même du latin lover romantique au sourire ravageur qui roule les r tout en vous lançant des oeillades enflammées. Grâce à ce charme torride, dont il joue abondamment, il est devenu, peu à peu, indispensable en parfumerie. Même si certains, probablement des jaloux, le considèrent comme un peu vulgaire.
Natif de la lointaine Indonésie, il en a gardé un tempérament exubérant. Ses intimes l’appellent par son petit nom : Pogostemum cablin et il compte parmi sa parenté la menthe. Que voulez-vous on ne choisit pas sa famille ! A quatorze ans, je serai tombée des nues si on m’avait dit que cette odeur, résineuse, puissante et baroque, que j’affectionnais tant, provenait d’une simple feuille. Le patchouli, comme certains hommes, se bonifie en vieillissant, son côté un peu brut s’adoucit en notes fruitées qui viennent tempérer ses relents de vieille cave. Boisé, riche et vineux, il a vraiment tout pour faire tourner les têtes. Même si son petit accent et ses roulades peuvent parfois lasser, il reste, surtout lorsqu’il est bien entouré - ce qui lui arrive souvent comme tout tombeur qui se respecte - irrésistible !
Quelques parfums où il fait le malin : Pasha de Cartier, Habit Rouge de Guerlain, Bornéo 1834 de Serge Lutens, Angel de Thierry Mugler, Aromatics Elixir de Clinique, Gentleman de Givenchy, Kouros d’Yves St Laurent.
"Je n'ai pas changé" -- Julio Iglesias
Nathalie, il y n 'a pas que les hommes qui se bonifient en vieillissant. c 'est avec cette mentalite qu 'on en arrive a un point insupportable ou on ne trouve aujourd 'hui que des nana en-dessous de 25 ans sur les couvertures de magazine de mode et que 90% des roles feminins romantiques et d 'actions ne sont que des jeunes femmes de moins 30 ans. apres ca elles sont c 'est "garbage" et releguees aux roles "intellos" de deprimees etc etc!
moi j 'ai trouve Sharon Stone sublime dans Basic Instinct II, plus hot a 48 ans qu 'a 30! beaucoup d 'hommes le pensent aussi mais c 'est tabou. un homme de n 'importe quel age "doit" aimer les femmes beaucoup jeunes que lui. avez-vous vu cet episode de Nip/Tuck (season 5) ou ce jeune beau black avocat qui a reussit organise des partouzes ou lui et d 'autres hommes sautent des femmes de 45+ ans parce qu 'elles sont plus cochonnes et qu 'ils preferent leurs rondeurs. mais ca existe et c 'est tabou! un homme de 30 ans ne peut pas dire a son entourage j 'ai une preference pour une femme de 50 ans, plus ronde parce qu 'il n 'est pas attire par les jeunes gamines inexperimentees et toute maigrelettes.
bon le patchouli... j 'ai jamais aime. Coco Melle, Angel, Borneo sont tous de tres beaux parfums mais j 'y arrive pas. je fuis le patchouli comme la peste! seule exception, meme si je le porte pas L 'Inspiratrice de Divine est un patchouli spectaculaire, marie a la rose il est reminiscent du Hollywood glamour.
Rédigé par : Aline et Valcour | 31 janvier 2008 à 20:49