Ma grand-mère était anosmique de naissance. Je pense que cela ne l’a jamais affectée, elle ne savait tout simplement pas ce qu’était une odeur, donc cela ne la perturbait pas. Sa cuisine était très fade et elle ne montrait jamais beaucoup d’émotion. Il lui manquait toute une dimension du monde : attirance, faim, dégoût, répulsion, plaisir de goûter, de sentir … sans parler des risques induits : casseroles oubliées sur le feu, nourriture avariée non détectée à l’odeur… (Pour lire la suite cliquez sur le lien ci-dessous)
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Quand j’étais enfant, je ne savais pas qu’il y avait des gens qui concevaient des parfums. Pour moi, ces derniers s’achetaient dans les parfumeries et je pensais que les personnes qui les vendaient et bien, les fabriquaient aussi. Je ne savais pas trop comment d’ailleurs et cela ne m’intéressait pas le moins du monde. Parallèlement nous avions dans la famille une cousine éloignée qui était « Nez » chez Givaudan. Je comprenais à l’air que prenaient les adultes pour parler de cette personne, que je n’ai jamais rencontrée, qu’elle exerçait une profession étrange ou en tout cas fascinante. Par ailleurs, le destin tragique de cette femme, où l’amour et la mort se mêlaient, ajoutait encore une aura teintée de romantisme à son métier.
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Le musée Galliera à Paris présente la mode des années folles jusqu’au 29 février 2008. Cette décennie extravagante où les femmes s’émancipent, coupent leurs cheveux, fument en public, portent des robes qui dévoilent leurs genoux, conduisent et se déhanchent sur des airs de Charleston, n’a pas fini de nous fasciner. Tabac Blond de Caron en 1919 rend hommage à ces garçonnes dévergondées et sûres d’elles mêmes.
Robert Redford et Mia Farrow dans "Gatsby le Magnifique"
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