Hier après deux tentatives de billets que vous avez peut être, pour certains d’entre vous reçu dans votre boîte e-mail, nous avons jeté l’éponge devant la force d’inertie de la technologie défaillante. Le premier billet était un intermède musical, une chanson de Michel Jonasz ; « la femme du parfumeur ». Dont je vous invite à découvrir les paroles ici.
La deuxième tentative; un sondage pour savoir dans quel courant vous vous situez dans le monde de la parfumerie. Orientale ou minimaliste. Quant à moi je pense que je n’ai pas à choisir, la beauté est la beauté elle me touche qu’elle que soit sa forme. Je peux apprécier un parfum évoquant les souks de Marrakesch comme celui qui évoquera le jardin des Hespérides. De la même manière qu’en littérature je peux m’émouvoir de l’écriture asthmatique et en ressac de Proust comme de la plénitude tranquille et brève d’un haïku. Tout va être une question d’humeur.
Bon à part ça aujourd'hui je porte Narciso Rodriguez For Her et aussi mes babouches de Marrakech qui sentent le mouton (Si vous voulez aussi travaillez en babouches suivez ce lien...), et vous que portez vous aujourd'hui?
Lorsque nous avons créé les Ateliers du Parfum, ma petite sœur qui n’en était pas à son premier coup d’essai m’a dit : « Il y a deux types de personnes que tu ne dois pas écouter lorsque tu lances un projet, ceux qui te disent que ton idée est géniale et ceux qui te disent que ça ne marchera jamais. Entre les deux extrêmes, j’ai tout entendu.
J’ai compris que lorsqu’on se lance comme indépendant pour obtenir des résultats et je ne parle pas de chiffres ici, il faut d’abord que quelqu’un à un moment donné vous fasse confiance. Je voudrais remercier ici tous les gens qui nous ont fait confiance : fournisseurs, partenaires, tous ceux qui ont porté un regard bienveillant sur nos efforts, ceux qui nous ont aidés sans même qu’on le leur demande et qui se reconnaîtront, nos clients aussi bien sûr, des personnes adorables et passionnées et tous ceux qui nous suivent et participent au blog. Merci du fond du cœur. Cette aventure allume chaque jour des étoiles dans nos yeux.
Bonnes Fêtes de fin d’année à tous !
Ce petit texte de Roudnitska extrait de la préface de la cinquième édition de son livre Le parfum, vient résonner avec nos questionnements sur l’éducation que nous avions ici… Une utopie de plus ? Qu’enseigne t’on aux enfants aujourd’hui ? La recherche du beau ou la course à la performance ? Apprendre, oui, mais pourquoi ? Pour avoir une bonne situation plus tard ? C’est légitime mais l’essentiel se trouve ailleurs. L’éducation devrait donner les clés du monde et de soi-même : apprendre qui on est et ce qu’on peut apporter à l’édifice humain. (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
J’adore les gris-gris ; breloques et portes bonheur, pendouillent partout où je vis. Je garde beaucoup de petites choses sans valeur mais offertes par des proches, ou alors qui contiennent la mémoire d’un jour très heureux, c’est le cas d’une bague que j’ai retrouvé dans mon tiroir aux trésors, je l’ai reçue, je ne sais plus trop comment, le premier été passé à Grasse. Chaque fois que, à la recherche d’autre chose, je tombe sur ce bijou de pacotille, je souris…Je me retrouve marchant le nez au vent dans les traverses grassoises vivant un rêve éveillé dans l’odeur des figuiers… (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
Le speed dating vous connaissez ? Un magazine féminin en mal d’inspiration pour présenter « originalement » les parfums avant les fêtes, propose d’appliquer cette technique pour choisir et évaluer son parfum. Bon, on sait tous que ce n’est pas dans des magazines que l’on va trouver de bonnes critiques de parfums. (Pour cela voir le blogroll sur la gauche) Chacun son rayon… Et on sait tous qu’un parfum, pas plus qu’un partenaire ne se choisit de cette manière. Encore que… (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
J’ai entendu récemment dans une parfumerie une dame cherchant un parfum pour sa fille et expliquant à la vendeuse qu’elle voulait « un vaporisateur de 15ml pour qu’elle puisse le mettre dans son sac… » Et le parfum… ? « Ah ! Pas d’importance elle aime tout !»... Eh bien ! Voila quelqu’un de pas difficile !
Je me souviens de certains cadeaux parfumés que je n’ai jamais pu porter tellement ils me soulevaient le cœur. Ce fut le cas de Poison reçu de ma marraine lorsque j’avais une vingtaine d’années. Même si ce jour est plutôt lointain, je peux facilement revivre l’impression d’étouffement qui me saisit lorsque, dans mon enthousiasme juvénile, je m’aspergeais copieusement du « fruit défendu ». Grave erreur! Ne voulant vexer personne, je passais le reste de la soirée dans des vapeurs nauséeuses et toxiques qui dérangèrent certainement tous les convives présents. (Les pauvres, obligés de manger en présence d'une énorme tubéreuse fruitée et badigeonnée de miel...)
En contrepartie, j’ai aussi pas ce biais découvert des fragrances que j’ai longtemps portées, par exemple Cristalle de Chanel, parfum offert par ma meilleure amie... Beaucoup de bons souvenirs…
Avez-vous eu des expériences similaires en recevant des cadeaux parfumés ? Est-ce que vous aimez offrir des parfums ?
Je ne suis pas du matin ! Il me faut quelques heures pour vraiment émerger de la douce torpeur de la nuit. J’ai du (péniblement) m’adapter puisque la société fonctionne sur le modèle des 9h-17h voire même des 8h-18h suivant le pays ou l’on vit. Mon cerveau ne démarre réellement qu’en fin de matinée (à grand coup de café) et mon énergie atteint un pic en soirée ou je suis complètement éveillée. (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
Le 10 juillet 1873 à Bruxelles Verlaine tire sur Rimbaud qui venait de lui annoncer sa décision de le quitter. Par la suite Rimbaud reniera ses années en poésie, et disparaîtra en Afrique pour y devenir marchand d’armes. Quand à Verlaine il n’oublia jamais Arthur et se battit pour que la poésie de l'homme aux semelles de vent soit reconnue et publiée.
Même si Verlaine n’a jamais accédé à la beauté et à la fulgurance de l’écriture de Rimbaud, ses poèmes sont délicats et fins comme de la dentelle. Celui que nous vous proposons aujourd’hui fut peut être écrit pour le jeune Arthur… Cliquez ici pour une explication du poème.
A Clymène
Mystiques barcarolles,
Romances sans paroles,
Chère, puisque tes yeux,
Couleur des cieux,
Puisque ta voix étrange
Vision qui dérange
Et trouble l’horizon
De ma raison,
Puisque l’arome insigne
De ta pâleur de cygne
Et puisque que la candeur
de ton odeur,
Ah ! puisque tout ton être,
Musique qui pénètre,
Nimbes d’anges défunts,
Tons et parfums,
A, sur d’almes cadences,
En ses correspondances
Induits mon cœur subtil,
Ainsi soit-il !
Verlaine Fêtes Galantes
Mercredi j’ai assisté avec une centaine d’autres adultes enthousiastes et fiers à un spectacle de Noël donné par des enfants de trois à sept ans. Ce fut, comme chaque année, toute une collection de moments drôles et parfois émouvants. A la fin la directrice de l’école a cité Pablo Picasso qui disait que la créativité était naturelle chez les petits et que ce qui était difficile c’était de la garder une fois adulte. (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
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