Je me pose énormément de questions en ce moment, non seulement sur l’avenir de la parfumerie mais aussi sur celui du monde dans lequel je vis. Tout est parti de ma recherche (toujours infructueuse) de mes chewing-gums préférés (voir billet précédent). J’ai été épouvantée par le choix disproportionnés d’arômes fruités proposés, puis en y réfléchissant je me suis rendue compte que les fruits étaient partout. Dans les parfums, les yogourts, les shampoings, les gels pour les cheveux, ceux pour la douche, les produits de vaisselle (je hais l’odeur de pomme verte ailleurs que dans un panier) bien sur, ce n’est pas nouveau, mais cela prend des proportions inquiétantes et révélatrices de l’état infantile de notre société.
Ou alors c’est peut être pour inciter la population à en manger un peu plus ? Si c’est le cas j’ai l’impression que cela fait l’effet inverse, une espèce de saturation de fruits, mais aussi de sucre et de notes alimentaires qui viennent se loger jusque dans les moindres recoins de notre existence et qui provoque un haut le cœur général. Peut être un lien avec l’épidémie de maigreur qui semble frapper de plus en plus de femmes et même maintenant d’hommes (J’ai l’impression que Georges Clooney fond à vue d’œil)?
Je sais, je sais, la cannelle est une note alimentaire mais c’est une épice, une adjonction, le petit quelque chose en plus qui au lieu de couper l’appétit, l’ouvre… Et si on laissait les fruits et autres niaiseries un peu tranquilles et qu’on passait aux choses plus sérieuses, des trucs d’adultes…
Vous en pensez quoi vous ?
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