Le nouveau Hermès féminin est annoncé ! Les aficionados attendaient ce nouveau parfum depuis 2004, date de sortie de la toujours magique, Eau de Merveilles. Cependant, on ne pourra sentir le parfum qu’en septembre. D’ici là et pour nous faire patienter, le nom et le flacon nous ont été dévoilés.
Ce matin, la maison de mes hôtes baignait dans la fraîcheur marine d’une Cologne célèbre. Après un petit déj. sympa, petite escapade en ville, le nez au vent. Beaucoup de parfums gourmands captés ici et là et deux belles rencontres avec Mitsouko, dans les deux cas portés par une dame très chic. Avec cette pluie de la nuit, les odeurs végétales sont très présentes et si j’étais chez moi, j’aurais sûrement eu envie de porter mon N°19. Et vous que portez vous aujourd’hui ?
Si vous souhaitez en savoir plus sur le fonctionnement de l'odorat, je vous recommande le livre « L’homme qui entend les parfums - L’étonnante redécouverte de Luca Turin» de Chandler Burr (Editions Autrement, Paris, 2004) qui présente une théorie vibrationnelle du mécanisme primaire de l’odorat.
Il ouvre ainsi la porte sur des interactions inattendues, toutes placées sous le signe des vibrations. Ainsi pouvons-nous par exemple imaginer une lecture olfactive des sons ! C’est-à-dire analyser la vibration sonore d’un point de vue d’une vibration olfactive.
Sentir des notes de musique ? Ou créer une œuvre musicale s’inspirant de parfums ? La porte est ouverte à l’expérimentation… Ainsi le compositeur Howard Skempton a composé un concerto pour accordéon, hautbois et cordes s’inspirant de l’odeur de la vanille et du vétiver!
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The secret of scent
Il y a différents types de rencontres, celles qui semblent anodines mais qui laissent plus de traces que l’on ne pense. Celles dont on attend beaucoup mais qui ne donnent rien. Des gens que l’on croise brièvement mais qui néanmoins vous marquent énormément. Et puis, il y a les rencontres qui changent la vie, qui la changent vraiment ! Il y a un avant et un après. Elles ne sont pas forcément positives d’ailleurs. Il y a des individus que l’on souhaiterait n’avoir jamais croisés. Et puis, il y a les belles rencontres, celles qui ouvrent de nouveaux horizons.
Eté 2005, retour dans ma petite chambre sous les toits à Grasse. J’avais décidé de rester une semaine de plus, mais après quand même bien des hésitations. Des amis étaient descendus pour passer avec moi le dernier week-end de mon voyage et ensuite me ramener en Suisse. La perspective de rentrer avec eux en musardant en chemin était quand même très attirante. Mais… ma logeuse ne tarissait pas d’éloge sur le professeur de parfumerie qui remplaçait Céline. Ancienne directrice d’une prestigieuse école de parfumerie, celle-ci, en effet, semblait très compétente. Et puis, ce séjour se passait très bien et j’avais rencontré des gens attachants que je n’avais pas envie de quitter si vite. Et ce Sud si odorant où il fait si bon vivre me retenait de toutes ses forces.
De décisions en décisions nous orientons notre vie, parfois sans vraiment comprendre la portée de nos actes. Finalement, on ne peut jamais dire, avant d’avoir rendu le dernier soupir, si ces décisions étaient vraiment les bonnes. Ce que je sais, en tout cas, c’est que cette semaine supplémentaire a tout changé.
« Quelquefois, il y a des sympathies si réelles que, se rencontrant pour la première fois, on semble se retrouver. » Alfred de Musset
C’est grâce au blog de Loic Le Meur que je lis régulièrement que j’ai découvert Weblin. Il s’agit d’une application développée par une boîte allemande et qui offre à ses utilisateurs une nouvelle forme de "socialisation" et de conversation en leur permettant de se rendre visible sur le web, à travers un avatar 3D personnalisable.
Je pense que ça pourrait être une idée d’inclure un lien vers Weblin dans notre nouveau site Internet – un site plus web 2.0 que je prépare actuellement - afin d’encourager les personnes qui visitent celui-ci de communiquer entre elles. Entre deux recherches d’informations, peut-être serait-il sympa d’échanger avec des gens qui ont les mêmes centres d’intérêt ?
Je vais tester Weblin ce week-end. Verdict la semaine prochaine.
Nous vous rappelons les prochaines dates de notre atelier « Un sens magique », respectivement les 9, 16 et 23 mai 2007 à Sion.
« Un sens magique » est une introduction au monde fascinant des odeurs durant laquelle vous découvrirez et sentirez de nombreux parfums et matières premières parmi les plus utilisées en parfumerie. Nous y aborderons également l’histoire de la parfumerie, les familles de parfums ainsi que les principales matières premières utilisées en parfumerie. Quelques jeux olfactifs viendront pimenter vos découvertes.
Un sens magique est le premier d’une série de trois ateliers conçus comme un voyage initiatique dans le monde des senteurs. Ce parcours culmine avec la création d’une Cologne lors du dernier atelier. 
J’ai décidé de vous faire découvrir aujourd’hui le Flaming Ferrari, un cocktail que j’ai goûté pour la première fois au Nam Long, un restaurant vietnamien très tendance situé à South Kensington. Le Nam Long a beaucoup fait parler de lui à la fin des années quatre vingt dix. A cette époque, le restaurant était fréquenté chaque soir par un groupe de banquiers d’affaires qui s’étaient baptisés les « Flaming Ferraris » d’après leur cocktail préféré, le fameux Flaming Ferrari. Les « Flaming Ferraris » qui prétendaient peser à eux cinq quelques millions de livres, débarquaient chaque soir au Nam Long en limousine…
Le parfum est la deuxième partie du poème « Un fantôme » composé en 1860 par Charles Baudelaire. L'insistance faite ici par Baudelaire sur le parfum et la chevelure prouve qu'au moins pour cette section de son poème, il songeait à Jeanne Duval.
Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d'encens qui remplit une église,
Ou d'un sachet le musc invétéré ?
Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré!
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l'alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,
Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure
Jeanne Duval par CB
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