Le nouveau Hermès féminin est annoncé ! Les aficionados attendaient ce nouveau parfum depuis 2004, date de sortie de la toujours magique, Eau de Merveilles. Cependant, on ne pourra sentir le parfum qu’en septembre. D’ici là et pour nous faire patienter, le nom et le flacon nous ont été dévoilés.
Mais…mais, *rire gêné*, c’est un flanker ? Non, précise le communiqué de presse, Kelly Calèche n’est pas un flanker, mais plutôt un double hommage du parfumeur maison (J-C Ellena) au fameux sac de la marque inspiré et rendu célèbre par Grace Kelly ainsi qu’à Calèche, fleuron de la maison et célèbre floral aldéhydique des années soixante. Le flacon est quand même très inspiré de celui de Calèche et possède un joli bouchon, avec un élément qui rappelle la fermeture des célèbres sacs. Mais faute de goût impardonnable, le jus est de couleur rose très « girly » ce qui ne correspond ni à la description de la fragrance : un floral cuir, ni à l’idée que je me fais de cette marque. Ni d’ailleurs, à l’image des sacs Kelly ! Sacrifierait-on aussi au jeunisme ambiant chez Hermès ?
Je me réjouis tout de même de sentir ce parfum. Après tout l’habit ne fait pas le moine et je ne demande qu’à me laisser convaincre. J’ai bien succombé à Metallica, alors tout est possible! Bizarre, tout de même de la part d’une maison qui jusqu’ici avait effectué un parcours sans faute. Mais peut être que je ne comprends rien au marketing. *soupir*.
En attendant je vous donne des noms de parfums que je trouve poétiques et évocateurs et qui vont à leur jus comme un gant : Pêle-mêle et dans le désordre : Après l’Ondée, Sous le Vent, L’Heure Bleue chez Guerlain, Tabac Blond, N’aimez que moi, Narcisse Noir chez Caron, Je Reviens de Worth, Crêpe de Chine de Millot, Ombre Rose (Brosseau) Balahé (Léonard) La Nuit (Paco Rabanne), Angel de Mugler, Sa Majesté la Rose (Lutens) Angélique sous la pluie (F Malle), Le Monde est Beau (Kenzo), Une Nuit Etoilée au Bengale ( Baccarat)…
Et vous, avez-vous des noms de parfums préférés ? Le nom et le flacon sont-ils importants pour vous ?
Comme toi, j'aime aussi Angélique sous la pluie (Editions de parfums), Tabac Blond (Caron), L'Heure Bleue (Guerlain)... mais aussi A Rose is Rose (Houbigant, Jazz (YSL), Mitsouko (Guerlain, Old Spice (Shulton), Gentlemen (Givenchy), Zibeline (Weil) et Rose Jacqueminot (Coty).
Rédigé par : Alice | 02 mai 2007 à 20:51
personnellement je ne trouve pas le rose girly, il semble sur la photo plutôt subtil
Un flanker c'est pas quand on joue simplement une facette différente du concept de début (genre Miss dior... chérie) hors le kelly est une histoire à elle tte seule non ?
Rédigé par : papille | 01 juin 2007 à 20:34
Bonjour Papille,
Quel plaisir de voir enfin quelqu’un réagir sur ce post, merci ! Hermès est une marque que j’aime beaucoup. Avant tout le monde, ils ont compris qu’il fallait prendre le contre-pied de la stratégie de nivellement des grands groupes. J’ai trouvé leur dernier parfum masculin, Terre d’Hermès, parfait dans tout ses aspects : communication, packaging et flacon tout en subtilité, parfum racé et différent. Tout juste ! Cela explique peut être mon attitude d’enfant trop gâté.
Concernant le rose de Kelly Calèche, c’est vrai il est élégant, je vous le concède, mais je continue à le trouver déplacé. Le sac Kelly a une histoire, oui, alors pourquoi y mêler Calèche ? C’est dommage, mais de toute façon, comme je l’ai déjà dit, ce qui m’intéresse le plus, c’est bien sûr le parfum.
J’ajoute tout de même que j’aime bien leur visuel, que je n’avais pas vu lorsque j’ai écrit ce texte, et que depuis je me dis que Kelly Calèche pourrait bien être le nom d’un trotteur, espéreront pour la marque que ce poulain ira loin…
Rédigé par : Nathalie | 04 juin 2007 à 09:58
Chère amie,
Je trouve dommageable à l'endroit de votre site que je parcours de temps en temps que vous ayez un à priori négatif sur un parfum que vous n'avez pas senti; vous auriez du attendre un peu !
De plus, porter des jugements de valeurs sur une des dernières société française à promouvoir et perpetuer au plan international un savoir-faire séculaire, c'est un peu déplacé. En ces temps difficiles, réjouissons nous de la sortie de ce Kelly Calèche et evitons de nous poser des questions inhérentes à de la stratégie marketing qui n' intéresse guère les consommateurs finaux que nous sommes.
A bon entendeur; et très cordialement vôtre
F.B
Rédigé par : ferruccio | 08 juin 2007 à 09:00
Cher ami,
Comme vous me tirez gentiment l’oreille ! Mais qui aime bien châtie bien ? Tout d’abord, et je crois que tout le monde l’a bien compris, j’aime et j’admire Hermès et c’est d’ailleurs pour cela que j’en parle. Je m’incline bien bas et même, je mets un genoux à terre devant le « savoir faire séculaire » de cette belle maison et je m’incline encore plus bas (si c’est possible ?) devant la liberté d’expression qui me permet, à moi, qui n’y connaît rien, d’émettre des critiques déplacées si tel est mon souhait et à vous, de critiquer mes critiques. Cela dit et vous l’admettrez, ce billet n’était pas bien méchant et n’égratignera même pas la base du piédestal sur lequel est érigé cette marque mythique. Vous avez mille fois raison, ce qui compte c’est le parfum, je l’ai déjà dit et je le répète, comme vous, je me réjouis de cette sortie. Comprenez-moi bien : je ne me permettrais pas de critiquer un parfum avant de l’avoir senti et il ne s’agissait pas de cela ici ! Peut-être ai-je commis une erreur en écrivant ce billet dans la précipitation (« toute hâte vient du diable » disait ma grand-mère) mais j’espère que malgré cet impair, j’aurai encore le plaisir de lire vos commentaires, mon cher. (je fais des rimes on dirait…)
Bien à vous,
Nathalie
Rédigé par : Nathalie | 08 juin 2007 à 15:45
Très Chère,
Vous mettez en avant la liberté d'expression !
Le fait de vivre dans un pays de démocratie nous autorise t-il à faire de la critique surréaliste? Permettez moi d'en douter...
Trop d'ignares imposteurs en ce pays se targuent d'avoir vu, lu, écouté, goûté, touché, senti ...Vous ne pouvez pas imaginer à quel point cela peut-être blessant et affligeant d'être confronté à cela quand on est auteur ou créateur d'oeuvres artistiques.
Je vous concède le droit - en septembre, après sa sortie- d'être dérangée par le moindre soupçon d' effluve de K.C, mais avant d'émettre tout jugement péremptoire qui pourrait bien détourner à tout jamais vos lecteurs de cette hypothétique acquisition, je vous demanderais de penser à la personne qui a crée ce parfums, et de vous poser la question suivante:
-Combien d'années de travail, la gestation de ce petit jus rose lui a t-elle demandée?
-Et puis peut-être un peu d'introspection:
Ne devrais-je pas être un peu plus constructive et modérée dans
mes jugements?
Voilà, sinon vos billets sont plutôt pas mal; courage...
Rédigé par : ferruccio | 10 juin 2007 à 00:21
Cher ami,
Je suis triste de vous avoir blessé. Je le suis sincèrement. Vos commentaires m’ont fortement interpellée et m’ont amenée à m’interroger sur mes motivations profondes. Le fait est que certaines stratégies marketing m’insupportent et parfois me mettent en colère, mais au-delà de ça je pense que vous avez globalement raison. Je vais tout de même vous répondre point par point :
« Vous mettez en avant la liberté d'expression !
Le fait de vivre dans un pays de démocratie nous autorise t-il à faire de la critique surréaliste? Permettez moi d'en douter... »
Je ne fais pas de critique surréaliste puisque je ne parle pas du parfum, que je n’ai pas senti, mais de la communication autour de celui-ci, qui est visible et accessible à tout le monde.
« Trop d'ignares imposteurs en ce pays se targuent d'avoir vu, lu, écouté, goûté, touché, senti ... »
Vous êtes très dur et peut être un peu blessant à votre tour. Je ne prétends pas être ce que je ne suis pas. Mais je suis une esthète qui aime voire, lire, écouter, goûter, toucher, sentir. J’appréhende le monde avec mes sens, mon bagage culturel, mon éducation, et mes interactions avec les autres. Au travers de ce prisme mes impressions, mes perceptions, mes goûts et mes dégoûts sont intimement les miens et ne prétendent pas faire autorité dans un domaine ou un autre.
« Vous ne pouvez pas imaginer à quel point cela peut-être blessant et affligeant d'être confronté à cela quand on est auteur ou créateur d'oeuvres artistiques »
Je l’imagine très bien. Je vous consolerai en vous citant Marcel Duchamp : > « Plus la critique est hostile, plus l'artiste devrait être encouragé. »
A mon modeste niveau, j’avais publié quelques poèmes sur un site de « partage » autour de la poésie. Je sais ce que cela fait de recevoir des commentaires, parfois constructifs mais souvent volontairement blessants et méchants, sur des « œuvres » certes maladroites mais néanmoins sincères. Cela m’a tenue éloignée longtemps de l’écriture.
« Je vous concède le droit - en septembre, après sa sortie- d'être dérangée par le moindre soupçon d'effluve de K.C, mais avant d'émettre tout jugement péremptoire qui pourrait bien détourner à tout jamais vos lecteurs de cette hypothétique acquisition,… »
Deux choses ici, la première est que vous avez entièrement raison, ce billet était prématuré et bien qu’il ne concernait que la stratégie marketing, j’aurais dû attendre d’avoir tous les éléments en main, d’autant plus que je considère le parfum comme l’élément le plus important de cette synergie complexe. Je fais donc mon mea culpa publiquement ; je regrette d’avoir fait preuve d’impatience et d’avoir écrit ce billet en abordant le problème de manière facile et incomplète.
La deuxième est que vous me flattez en m’accordant une influence que je n’ai absolument pas. Mes quelques lecteurs sont sûrement des amoureux des parfums dont la curiosité ne saurait être bridée aussi facilement. D’ailleurs, ils auront certainement encore plus envie de sentir K.C. et de lui accorder sa chance désormais. Je ne peux pas croire que j’aurais le pouvoir de détourner à jamais quelqu’un de ce parfum. Mais puisque vous pensez que ce pourrait être le cas je voudrais dire à mes lecteurs : allez sentir K.C., forgez vous votre propre opinion, fermez les yeux et écoutez le parfum dans le silence, loin du brouhaha et du blabla, donnez lui du temps, portez-le, apprivoisez-le. Ensuite seulement, décidez si vous l’aimez ou non, librement et en tête-à-tête avec lui.
« …je vous demanderais de penser à la personne qui a crée ce parfums, et de vous poser la question suivante:
-Combien d'années de travail, la gestation de ce petit jus rose lui a t-elle demandée? »
J’observe le monde de la parfumerie depuis sa marge et les parfumeurs sont des personnes que j’admire énormément. Je sais les longues années d’apprentissage et de patience que ce métier requiert. Je sais aussi que ces artistes de l’ombre, (pour la plupart), font face à de nombreuses frustrations et contraintes qui les brident inutilement dans leur créativité. Sans parler de la compétition féroce qui règne dans ce milieu et qui fait parfois des victimes. Il existe aussi d’innombrables « tâcherons » dans ce métier qui formulent pourtant avec talent et pas toujours dans la parfumerie fine, il faut rendre hommage aussi aux parfumeurs qui travaillent dans le fonctionnel et qui participent ainsi à l’embellissement de notre vie quotidienne.
Jean-Claude Ellena a la chance de travailler avec une maison qui lui laisse carte blanche en matière de création et ce pour notre plus grand plaisir à tous. Je n’ai pas tenu des propos méprisant et irrespectueux envers le travail du parfumeur, j’admire le parcours de M, Ellena et j’aime beaucoup certaines de ses créations et en particulier Terre d’Hermès, que je porte parfois. Je me sens plutôt du côté des parfumeurs dans leur relation amour/haine avec les services de marketing et d’évaluation même si je comprends bien que la création d’un parfum est un travail d’équipe et que tous les aspects ; parfum mais aussi communication, flaconnage, packaging, nom, positionnement sur le marché, etc. sont importants. Je déplore seulement que dans cette histoire le parfum soit souvent placé en dernier.
« -Et puis peut-être un peu d'introspection:
Ne devrais-je pas être un peu plus constructive et modérée dans
mes jugements? »
Pour l’introspection je vous rassure je la pratique souvent (même un peu trop) et je sais me remettre en question. Je l’ai fait à de nombreuses reprises dans ma vie. Mon caractère impétueux, alors que je suis souvent perçue comme quelqu’un de timide et d’effacé s’exprime mieux par écrit que oralement. Cela m’amène parfois à commettre des erreurs. L’embêtant c’est que les paroles s’envolent et que les écrits restent. J’assume pourtant mes manques et mes bêtises avec sérénité. L’important dans la vie ce n’est pas tant d’avoir raison mais d’être toujours prêt à apprendre et à s’améliorer. A l’avenir, j’essaierai donc d’être constructive et modérée dans mes jugements, sauf, bien sûr, en cas de force majeure.
Je vous remercie de vos encouragements et de vos commentaires.
Rédigé par : Nathalie | 10 juin 2007 à 21:21
Désolé d'avoir réagi de façon quelque peu impulsive, mais il est si difficile de se positionner quand l'art absolu, celui qui éveille les plaisirs de la beauté et de l'intelligence est confronté au marketing pur et dur; qui à certes son intêret mais qui -me semble t-il - se situe si loin de nous... (de moi? )
Alors Chère Nathalie, continuer à me parler de poésie ou du plaisir qu'évoquent en vous certaines fragrances, et je vous promets de ne plus jouer le rôle de ce piètre redresseur de torts que je ne suis pas.
Bien à vous,
F.B
PS:
... la poésie, ce moyen particulier de supporter la vie et de ce la concilier, est aussi une méthode qui nous permet de résister à une réalité inhumaine écrasant l'évidence de la vie.
Mahmoud Darwich
Rédigé par : ferruccio | 12 juin 2007 à 15:03
Désolé !
... la poésie, ce moyen particulier de supporter la vie et de se la concilier, est aussi une méthode qui nous permet de résister à une réalité inhumaine écrasant l'évidence de la vie.
Mahmoud Darwich
Rédigé par : ferruccio | 12 juin 2007 à 15:07
Cher ami,
Vous savoir rasséréné a illuminé mon après-midi d’un grand sourire… Merci de votre regard exigeant et à bientôt.
Nathalie
Rédigé par : Nathalie | 12 juin 2007 à 20:59
Bonjour,
Je voulais simplement donner mon avis d'amateur et de consommatrice.
j'ai eu la chance d'avoir un échantillon de ce nouveau parfum d'Hermes alors que je venais de recevoir "deci delà" dont je suis une inconditionnelle depuis plusieurs années, le trouvant différent, gai à la foi fleuri, pétillant, et profond bref rempli de joie de vivre.
Lorsque j'ai essayé Kelly caleche, j'ai été frappée par sa différence. Pour moi, il se distinque tres largement des autres parfum que j'ai pu sentir jusqu'à maintenant.
Je ne suis pas une spécialiste, et je découvre grâce à ce parfum la notion de "cuiré" que je ne connaissais pas du tout et je crois bien avoir eu un coup de foudre.
Bravo pour vos articles, je les ai trouvé fort intéressants.
Flo.
Rédigé par : flo | 28 septembre 2007 à 13:04
Merci pour vos félicitations Flo ! Je comprends votre coup de foudre même si je ne le partage pas. Kelly Calèche ne m’a pas déplu, il m’a même intrigué mais il ne m’a pas pour l’instant touché comme l’on fait d’autres créations de J-C Ellena, (en particulier Terre d'Hermès et Déclaration de Cartier), mais je ne suis pas non plus une experte, et mes goûts n’engage que moi (sourire). Les parfums sont comme les êtres humains, certains nous plaisent plus que d’autres et cela diffère beaucoup d’une personne à l’autre et d’un moment de la vie à l’autre aussi. Il n’y a pas de « sentir juste » et les experts et les critiques peuvent dire ce qu’ils veulent l’essentiel Flo est que ce parfum vous plaise…
Cette note cuir que vous découvrez s’exprime assez différemment dans plusieurs parfums, les cuirés purs et durs, comme Tabac Blond chez Caron, Cuir de Russie chez Chanel, ou Derby chez Guerlain, et plus récemment Dzing chez L’Artisan Parfumeur sont plutôt rares. Dans la famille des Chyprés on trouve, entre autre, Bandit de Piguet et Cabochard de Grès, (celui-là je l'aime beaucoup) Hermès a récemment ressorti Doblis en édition limitée, un Chypre Cuir aussi. Mais j’aime particulièrement la subtilité de la note cuir dans le N°19 de Chanel. Je vous invite à sentir ces parfums si vous en avez envie et ainsi d’explorer un peu plus cette notion de cuir en parfumerie…
Rédigé par : Nathalie | 01 octobre 2007 à 09:31
ferrucio a ecrit: "Le fait de vivre dans un pays de démocratie nous autorise t-il à faire de la critique surréaliste? Permettez moi d'en douter..."
--> c 'est grave de lire de telles aberrations! moi ca me choque! en bien ou en mal meme si l 'on blesse autrui, que l 'on divague ou raconte n 'importe quoi, la liberte d 'expression c 'est un droit "absolu" et non du cas par cas pour ames sensibles!! votre pseudo "liberte d 'expression" ferrucio est gangrainee par le politiquement correcte!
avec un peu de recul j 'aime ce parfum, pourtant je ne suis pas fan de la parfumerie de JC Ellena, que je trouve trop technique, minimaliste, transparente, froide et hesperidee. je deteste Un Jardin sur le Nil et encore plus Rose Ikebana, que je ne trouve meme pas sexy.
meme si Kelly Caleche debute sur les memes accords hesperidees que je n 'aime pas, l 'evolution florale est ravissante, la note cuir est belle, je l 'aurais aime plus "crisp" et moins "fauve" (certains parlent d 'un cuir d 'ecurie) mais tout de meme c 'est une reussite. une fragrance feminine, tres sexy et portable avec un certain caractere. l 'un des meilleurs parfums grand public sur le marche et la meilleure creation de JC Ellena depuis Rose Poivree!
Rédigé par : Aline et Valcour | 17 octobre 2007 à 22:47
Chère Aline,
Vous réagissez à un post rédigé par mes soins mettant en exergue une phrase citée par Nathalie.
Je n'épiloguerais pas sur ma vie, mais sachez tout de même que mon histoire proche (150 ans..) est directement liée à cette fameuse "liberté d'expression" pour la bonne et simple raison que mes ancètres ont payés de leurs vies pour ne plus être traités comme des animaux! Ca, c'est vraiment plus grave et aberrant que nos propos généralistes de bateleurs sur web - forum n'est ce pas...
Alors, maintenant, pour certains d'entre-nous, les temps ont changés et tout va bien dans le pire des mondes, on a tous nos hobbies, nos passions . Moi par exemple, malgré un parcours difficile, j'ai eu accès à la musique. J'aime écouter et interpréter le répertoire pianistique classique et romantique, j'adore aussi la poésie, la peinture, et tout ce qui touche à l'olfaction bien sûr. Dans le domaine artistique, les choses qui m'embarassent sont les idées fixes, les conventions, les certitudes. C'est la raison pour laquelle il m'est parfois difficile de cautionner tout ce qui se dit sur ce forum. En effet je m'imagine mal acheter un piano sans l'avoir joué, parler d'un livre sans l'avoir lu ou même parler de l'oeuvre d'un peintre sans avoir vu son travail; bref...C'est aussi pour cela que je me suis permis d'intervenir sur le billet de Nath concernant "Kelly Calèche" pour la bonne et simple raison que la critique -et je me garderais bien d'y revenir - à l'endroit de ce parfum, des artisans d'Hermès et du travail de JC Ellena ne me semblait pas fondée; en effet, le parfum n'avait même pas été senti et porté...
Alors, je regrette vraiment de vous avoir choquée par mes propos Aline, mais tout de même je ne saurais trop vous conseiller d'être "politiquement correcte "dans certains cas.
(Vous qui savez prendre du recul sur les choses et qui dorénavant aimez Kelly Calèche!)
Par exemple, au nom de la liberté d'expression peut-on faire une partie de Paint-Ball dans le Musée du Louvre ou dans la Chapelle Sixtine?
Peut-on brûler l'oeuvre de Goethe ou Cervantes?
Peut on dire que la musique de Bach, Schumann ou Ravel est inintéressante?
Non, vous le savez bien... On ne peut faire cela et on ne peut dire de telles inepties...
Vous comprendrez j'en suis sur pourquoi je dis cela,
Bien cordialement.
f.b
Rédigé par : ferruccio | 25 octobre 2007 à 16:33
Personnellement je n'ai jamais senti ce parfum et je ne crois pas le faire un jour.
Franchement ils devraient poursuivre la boite qui leur a trouvé un nom de parfum aussi stupide... dites le haut et fort... Kelly Calèche... c'est n'importe quoi, moi ca me fait juste pensé a l'odeur de défecation chevaline.
Rédigé par : Mj | 09 novembre 2007 à 14:22
>Mon cher Ferrucio je me permets de me mêler de votre conversation amicale avec Aline. (Sans vouloir revenir sur notre différent puisque nous avions trouvé un terrain d’entente.) Bien sûr que personne n’a le droit au nom de la liberté d’expression d’abîmer une œuvre d’art ni de brûler des livres, (les autodafés sont justement l’image même de la répression extrême de la liberté d’expression par les régimes totalitaires ou religieux). Par contre, n’importe qui a le droit de dire, par exemple, qu’il trouve les œuvres de Jeff Koons grotesques si tel est son sentiment. Ce qui est interdit c’est de diffamer ou d’inciter à la haine raciale, c’est tout. Après on pense ce que l’on veut de la critique… d’ailleurs je trouve que les critiques méprisantes ou délibérément méchantes retombent sur les gens qui les font plutôt que sur les artistes ou les oeuvres critiquées. Je vous fais un grand sourire cher ami…
>Mj, je trouverai vraiment dommage que vous ne sentiez même pas le parfum… Il faut parfois dépasser ses préjugés… Un nom est un nom. Mal choisi ? Peut être… mais le parfum mérite qu’on passe outre. C’est un peu comme si vous refuseriez de parler à quelqu’un parce cette personne porte un prénom qui vous déplait ou qui vous parait ridicule. Après tout un parfum est plus qu’un nom ou un flacon… Pour ma part je me suis habituée à ce nom et chaque fois que je vois un flacon de Kelly Calèche je souris… Et j’y reviens toujours parce que quelque chose dans ce parfum m’intrigue.
Rédigé par : Nathalie | 09 novembre 2007 à 17:57
un autre point de vue sur KC...
http://www.osmoz.fr/statique/2007-11/caleche/kelly.htm
Rédigé par : Nathalie | 15 novembre 2007 à 20:41