Le printemps qui depuis plusieurs semaines avait remplacé un hiver souffreteux, accuse un petit coup de fatigue. Du coup, l’hiver en profite pour nous sortir son grand jeu : vent, neige, verglas, tôle froissée, gelées nocturnes, et même … pistes enneigées, si, si !… Bien fait pour les défaitistes qui avaient déjà rangé leurs doudounes et leurs peaux de phoques. Cela dit, on sent bien que le cœur n’y est plus et qu’après ce dernier tour de piste, l’hiver nous fichera la paix pour quelques mois. (Juste le temps qu’il faut pour qu’il nous manque). Place donc au printemps, saison des amours, tout de vert tendre et de rose innocent.
Avec le retour de la lumière, il n’y a pas que la libido qui s’éveille, nos papilles aussi s’étirent, et éblouies, redécouvrent les goûts d’une nature qui s’éveille. A nous les salades de pissenlits, les petits légumes primeurs sautés au beurre et, délice suprême, les asperges du Valais accompagnées d’une mayonnaise maison. Mais attention, pour ces dernières la saison n’a pas encore vraiment débuté. Les asperges que vous trouvez actuellement sur vos étals ne méritent même pas le nom de légume. Et oui, ces capricieuses n’aiment pas l’avion ! Ça les rend, comment dire…amères et dures ! Mais qui n’attendrait pas un peu pour les asperges valaisannes, ce trésor fragile et goûteux que nous offrent les terres limoneuses des bords du Rhône ?
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