Les Ateliers du parfum

Cartier Women’s Initiative Awards

Ca y est ! Je viens de recevoir une confirmation de notre inscription au Cartier Women’s Initiative Awards.

Pour encourager les femmes à monter leurs sociétés, Cartier et le Women’s Forum for the Economy and Society ont lancé le Cartier Women’s Initiative Awards en Octobre 2006, avec le soutien de McKinsey & Company et de l’INSEAD.

Le concours Cartier Women’s Initiative Awards est actuellement ouvert aux créatrices d’entreprise jusqu’au 28 février 2007. Les prix seront décernés pour la première fois, lors de la troisième édition du Women’s Forum for the Economy and Society (11-13 Octobre 2007).

Les fleurs du mal

"Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne,

Je respire l’odeur de ton sein chaleureux,

Je vois se dérouler des rivages heureux

Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone ;

Une île paresseuse où la nature donne

Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;

Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,

Et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne.

Guidé par ton odeur vers de charmants climats,

Je vois un port rempli de voiles et de mâts

Encor tout fatigués par la vague marine,

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers."

BAUDELAIRE. Les Fleurs du mal

Les peintres hollandais

En matière d’Art, je suis plutôt sensible à la littérature, à la musique, et à la parfumerie. La peinture me touche moins, à part bien sur les peintres hollandais… Je pense aux Rembrandt et autres Vermeer dont les tableaux baignés de cette étrange lumière du Nord me plongent dans une mélancolie délectable. Il y aussi, Van Gogh, inimitable et bouleversant.

Depuis quelques temps, mon avatar dans Second Life m’échappe. Cette créature, censée être une sorte de marionnette, prétend vivre sa propre vie ! Quel rapport avec le précédent paragraphe me demanderez-vous ? Tout simplement que Jasmin est tombée amoureuse d’un peintre Hollandais romantique et fauché. Bon, cette coquine est un peu comme moi tout de même, toujours attirée par les artistes… Jetez un coup d’œil sur le travail de Marinus Pee alias Jip Rakels et dites-moi ce que vous en pensez... Personnellement, j’aime beaucoup EveningBlue. Ce tableau me rappelle L’Heure Bleue de Guerlain...


Eveningblue par Marinus Pee

Blogobulle

Grâce à Wikio, j’ai découvert ce matin Blogobulle.

Blogobulle est un annuaire de blogs qui tente de rassembler tous les blogs francophones de qualités et muni d’un joli design, c’est à la fois une bonne source d’inspiration et un annuaire complet, permettant de trouver les blogs par thématiques et de suivre en temps réel les nouveautés.

Je viens de soumettre notre blog à Blogobulle, histoire de nous faire connaître un peu. En effet, parfois je me demande, si à part mes soeurs et moi quelqu’un est déjà passé sur notre blog ! Le plus embêtant, c’est que je n’ai aucun moyen de le savoir ! C’est une des nombreuses choses qui me gênent sur notre blog actuel et je réalise que Typepad serait une solution nettement plus adaptée à nos besoins. En effet, Typepad propose de nombreuses fonctionnalités et nous permettra aussi de personnaliser à 100% le design de notre blog afin que celui-ci se fonde parfaitement dans notre site Internet.

Le petit jeu du mardi

De quel parfum s’agit-il ?

A gagner : cinq précieuses matières premières utilisées dans ce chef d’œuvre, soit Galbanum essence, Rose essence, Iris absolue, Jasmin absolue et Mousse Sylvestre absolue.

Bonne chance.

La cuisine américaine

Aujourd’hui, il est de bon ton de critiquer tout ce qui vient des Etats-Unis et en particulier la malbouffe. Quand j’ai débarqué en Floride (il y a plus de vingt ans maintenant !) les Etats-Unis n’avait pas encore mauvaise réputation, et c’est les yeux écarquillés que j’ai découverts Miami et les plages de Boca Raton… Mais ce sont mes papilles plus que mes yeux qui sont nostalgiques de ce séjour. En effet, comment oublier ce fameux jambon cuit au miel pour lequel je me relevais chaque nuit et que je n’ai jamais pu retrouver.

Je me souviens aussi d’un soir de tempête, du côté de Carmel, où avec Ruth et Jack nous nous étions égarés. Epuisés et apeurés nous avions trouvé refuge dans un petit restaurant. Je sens encore la soupe aux clams, crémeuse et fumante, qui avait, ce soir là, la saveur inimitable du réconfort. Et puis, je ne vous parlerai pas de Savannah, du « grits » et des barbecues de Karl dans le petit back yard ( Eat your greens, Ryan !). C’est aussi aux Etats-Unis que j’ai mangé pour la première fois des shusis, des burrritos et de la guacamole (Armando, j’ai toujours ta recette…).

Non, décidément, ce n’est pas aux américains que je dois mes pires souvenirs culinaires. Ceux-ci me viennent d’un autre pays anglo-saxon que je ne nommerai pas…Cela dit, j’ai des amis anglais que j’adore et qui plus est font merveilleusement bien la cuisine… (c’est vrai, je vous le jure !)

Finalement la cuisine, c’est de l’affectif, et un plat typique d’un pays ou d’une région aura toujours plus de saveur si vous le dégustez en bonne compagnie ou, encore mieux, si c’est un(e) ami(e) qui vous le prépare… C’est pourquoi, j’ai beaucoup d’affection pour la cuisine américaine…

Elément 3 : L'odeur des figuier

En fin d’après-midi, je pars en exploration, je découvre la vieille ville et son architecture médiévale. Les ruelles sont sombres, étroites, le pavé tellement lissé par mille et mille pas qu’il en est devenu dangereusement glissant. Plus loin, on aperçoit de grands hôtels blancs de la Belle-Epoque. Au loin, comme peints, les cyprès élancés, accrochés aux flans des collines, évoque un paysage de Toscane.

Le lendemain matin, en me rendant à l’école à pied, je suis frappée par l’odeur des figuiers. Nous en avons aussi près de chez nous, ils poussent sur les versants sud des monts autour de Sion, mais jamais je n’avais senti leur présence de cette manière. L’odeur est dense, verte et tendre, elle part et revient au gré de la brise, me taquine et semble me parler. Elle me raconte la douceur d’être vivant au cœur de l’été. Soudain, la réalité s’engouffre en moi comme dans une brèche ouverte par cette musique odorante. C’est un instant magique ! Cette fois, je me sens en vacances…

En arrivant à l’adresse que l’on m’a donnée, je découvre une jolie maison de type provençal. Ses façades jaunes crème et ses volets lilas s’harmonisent parfaitement avec le ciel bleu du Sud. Dans la cour, j’aperçois un petit groupe de jeunes femmes, l’une d’elle petite et blonde attire mon attention. Elle parle avec de grands gestes. Sa jupe noire serrée à la taille et son chemisier aux manches bouffantes lui donne un air suranné ; il y a quelque chose d’un autre temps chez elle, une certaine élégance qui m’intrigue. En m’approchant, je comprends qu’il s’agit de la secrétaire de l’école et qu’apparemment, Céline, notre professeur aura du retard. Il y a eu un gros orage du côté de Cannes et les inondations ont rendu la route inutilisable… Malheureusement comme c’est elle qui a les clés, nous sommes obligées d’attendre à l’extérieur… J’en profite pour faire connaissance avec mes camarades. L’une d’elles est en pleurs, c’est la première fois qu’elle part si loin de chez elle - la Californie- et sa mère lui manque déjà. La Californie … Soudain, une vague de souvenirs monte en moi. Comme à chaque fois que je pense à cette époque de ma vie mon cœur se serre.

Le petit jeu du mardi

Nous vous proposons chaque mardi un petit jeu, histoire de vous aider à bien débuter la semaine.

A gagner, de nombreux prix sympas et bien évidemment estampillés « Les Ateliers du parfum ».

La question d’aujourd’hui concerne ma nouvelle passion soit la cuisine japonaise. Celui ou celle qui pourra me fournir une adresse (physique ou virtuelle) d’une épicerie où je pourrais me procurer tous les ingrédients de base de la cuisine japonaise, gagne un joli kit de parfumerie contenant 36 matières premières naturelles et synthétiques.

Une précision encore … s’agissant de l’adresse physique, il faut impérativement que celle-ci se trouve soit en Valais soit à Lausanne.

Soba et poulet

Five o'clock tea

Etes-vous plutôt thé ou café ? De mon côté, détestant faire des choix et ne voulant vexer personne, je suis plutôt les deux. Mais le petit expresso du matin bien noir et bien serré m’est plus une nécessité qu’un plaisir, une sorte d’antidote à ma mauvaise humeur matinale.

Le thé lui se situe plus du côté du plaisir et de la dégustation. Encore que, parfois, avec ma difficulté à prendre des décisions, je ne sais plus à quel thé me vouer tant le choix est vaste : verts, semi fermentés, noirs, fumés ou encore sombres, de Chine, du Japon, de Taiwan, ou des Indes. Malgré tout, j’ai mes préférés et le matin j’opte généralement pour « Le grand Yunnan Impérial», un thé noir de Chine appelé aussi le Moka des thés, aux arômes miellés et fleuris avec un fond boisé qui me rappelle la mousse de Chêne. A toute autre heure du jour, je préfère les thés verts japonais, au goût iodé, et en particulier le "Genmaicha", un mélange de thé, de mais grillé et de riz soufflé. Le soir, je me détend souvent en savourant un « Butterfly de Taiwan », à faible teneur en théine mais au goût de noisette, rond et long en bouche.

Il existe un thé pour chaque heure de la journée et pour chaque circonstance. Encore faut il choisir son école, on ne le boit pas de la même manière en Chine, son pays d’origine, au Japon ou en Angleterre. Dans ce dernier pays, on boit du thé toute la journée. Mais celui de l’après-midi est une véritable institution. Si vous aussi, vous voulez inviter vos amis pour un five o’clock tea, choisissez un « Darjeeling », pourquoi pas un « Happy Valley » au léger goût de muscat. Ebouillantez votre théière, comptez une cuillère de thé par tasse plus une pour la théière, versez l’eau frémissante mais jamais bouillante ! Laissez infuser trois à cinq minutes, remuez délicatement et servez. N’oubliez pas vos accessoires : boules à thé, tasses en porcelaine, pot à lait assorti et autres scones, muffins et cakes. Vous voilà fin(e) prêt(e) pour les gossips …

Pour des accessoires « so british », visitez la boutique en ligne du grand magasin londonien Harrods.

A la recherche du temps perdu

"Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir."

MARCEL PROUST. À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann