Dans le livre Ma philosophie de A à B (Flammarion) d’Andy Warhol on découvre un homme excentrique (mais cela on le savait déjà) et surtout (et cela nous intéresse plus) très olfactif. Il connaissait les odeurs de sa ville, New York, par cœur, et partait souvent le nez au vent pour les débusquer : (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)
« Quand je me promène dans New York, je remarque toujours les odeurs qui m’environnent ; les tapis de caoutchouc des immeubles de bureaux ; les sièges rembourrés des cinémas ; les pizzas ; les snacks Orange Julius ; espresso-ail-origan ; hamburgers ; tee-shirts en coton séchés ; épiceries de quartier ; épiceries chics ; éventaires de hot–dogs et choucroute ; odeur de quincaillerie ; odeur de papeterie ; les cuirs et tapis de Dunhill, Mark Cross, Gucci ; les cuirs marocains étalés dans la rue ; magazines neufs, magazines anciens (…) »
La liste est très longue et je l’arrête ici, pour vous proposer un autre extrait assez cocasse :
« Il m’arrive dans les soirées de m’esquiver dans la salle de bains pour voir quelles eaux de Cologne ils ont. Je ne regarde jamais rien d’autres – je ne fouine pas- mais je meurs d’envie de voir s’ils n’ont pas quelque obscur parfum que je n’ai pas encore essayé, ou un bon vieux favori que je n’ai pas respiré depuis longtemps. Si je trouve quelque chose d’intéressant, je ne peux pas m’empêcher de m’en parfumer. Mais je passe le reste de la soirée dans un état paranoïde à l’idée que l’hôte ou l’hôtesse pourrait surprendre une bouffée et remarquer que je dégage une odeur qui lui est familière.
Une autre fois je vous parlerai de la méthode de Warhol pour garder le contrôle des souvenirs et les évoquer à la commande avec : « une manière propre et nette de se souvenir »
hi hi, je fais exactement pareil !...
Rédigé par : Jeanne | 13 février 2008 à 22:29
Idem pour moi ! Les parfums des autres sont toujours un objet de curiosité !
Rédigé par : Rafaèle | 16 février 2008 à 10:40