La blogosphère est tout engourdie, la lumière et les odeurs sont déjà automnales, j’ai besoin de me réchauffer un peu. Faire quelque chose de doux et de confortable, manger du chocolat, me promener au bord du lac avec le petit E. et faire des ricochets, marcher pieds nu dans le sable, plonger mon nez dans un panier pleins de chanterelles et de foliotes ridées, marcher le long d’un bisse, manger des framboises, éteindre l’ordinateur… S’échapper un peu…
Aujourd’hui je ne porte pas de parfum, mais voici ceux de mes proches (croisés ce matin) ; Caroline, l’Eau des Merveilles, et son chevalier servant qui portait, lui, Gentleman de Givenchy. Tout cela formait un joli dégradé boisé-ambré avec le patchouli en vedette. Et vous, que portez-vous aujourd’hui ?
Avec une vidéo en bonus pour bien commencer la semaine. (Enfin pour ceux qui aiment Muse !)
Il y a seulement deux ans je savais à peine comment utiliser un traitement de texte. Aujourd’hui, pour mon travail, je passe plusieurs heures par jour devant mon écran. J’ai un rapport très ambivalent avec mon ordinateur, je le hais parce que c’est une machine rétive qui trop souvent me laisse tomber au moment critique. Il me fait régulièrement des sales coups. (mais il paraît que le problème se situe plutôt du côté de l'utilisateur). Peut être... Mais en même temps, cette machine infernale fait le lien avec des amis qui sont à l’étranger. C’est un outil de travail d’abord, mais c’est aussi une source de plaisir quand je reçois des nouvelles de loin. Récemment sur Facebook, j’ai retrouvé une copine californienne avec qui j’ai étudié il y a …voyons voir… (je compte sur mes doigts)... quinze ans à peu près ! (Je n’arrive toujours pas à le croire). Cela aurait été impossible sans la technologie, du coup j’ai moins envie de casser mon ordi.
Et vous ? Vous l’aimez votre pc ?
Allez un petit jeu aujourd’hui… Je suis désolée pour la qualité des photos mais, après tout, cela corsera un peu l’affaire. De ces quatre épices, une seule n’est pas utilisée (à ma connaissance) en parfumerie, laquelle ? Je veux un nom…
Le gagnant ou la gagnante recevra les HE des trois autres épices. 
Aujourd’hui, vacances obligent, je vous emmène dans la petite île de Grenade dans les Caraïbes. Ce joyau, situé à l’extrémité sud des îles du Vent n’est qu’à quelques miles des côtes du Venezuela, et quand on accoste l’île en bateau on pense immanquablement aux mots de Baudelaire : « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. » Imaginez : des plages de rêves étalent leur blancheur virginale, comme de larges coups de pinceau tranchant un camaïeu de bleu, entre ciel et mer. Des douces collines vertes, parsemées de petites maisons colorées, nous parviennent des parfums épicés qui se mêlent à ceux des embruns marins.
L’autre jour je parlais avec des connaissances de notre projet ainsi que des mini-kits de parfumerie. Une des dames présentes s’est exclamée : « mais vous pourriez les vendre tout simplement aux parfumeurs ». J’ai rigolé, en lui disant que les parfumeurs ont tout ce qu’il leur faut.
Cette remarque m’a cependant interpellée : pourquoi ce métier est-il si méconnu ? Entre le syndrome de Jean-Baptiste Grenouille et la vision idéalisée qu’offre de cet art le marketing, où se trouve la réalité ? Qui sont les parfumeurs ? 
Avez-vous participé à notre enquête « Aimez-vous les parfums, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie» ? Si oui, peut-être attendiez-vous les résultats de notre tirage au sort d’hier :
Mme Anne-Sophie Dupont, Mme Martine Pierson et Mme Virginie Delmas gagnent un mini-kit de parfumerie « Les Ateliers du parfum ».
Mme Viviane Gandossi gagne 10 matières premières naturelles.
Mme Elisabeth Jacquier gagne 10 matières premières synthétiques.
J’espère que ceux et celles qui n’ont pas eu la chance d’être tirés(es) au sort ne seront pas trop déçus(es). Des petits jeux – avec matières premières à la clé - sont régulièrement organisés sur notre blog, donc je vous invite à continuer à nous lire.
Félicitations aux heureuses gagnantes avec lesquelles nous prendrons contact dans les prochains jours.
J’oubliais … mes remerciements également à la main innocente qui a procédé au tirage au sort. 
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