Aujourd’hui, il est de bon ton de critiquer tout ce qui vient des Etats-Unis et en particulier la malbouffe. Quand j’ai débarqué en Floride (il y a plus de vingt ans maintenant !) les Etats-Unis n’avait pas encore mauvaise réputation, et c’est les yeux écarquillés que j’ai découverts Miami et les plages de Boca Raton… Mais ce sont mes papilles plus que mes yeux qui sont nostalgiques de ce séjour. En effet, comment oublier ce fameux jambon cuit au miel pour lequel je me relevais chaque nuit et que je n’ai jamais pu retrouver.
Je me souviens aussi d’un soir de tempête, du côté de Carmel, où avec Ruth et Jack nous nous étions égarés. Epuisés et apeurés nous avions trouvé refuge dans un petit restaurant. Je sens encore la soupe aux clams, crémeuse et fumante, qui avait, ce soir là, la saveur inimitable du réconfort. Et puis, je ne vous parlerai pas de Savannah, du « grits » et des barbecues de Karl dans le petit back yard ( Eat your greens, Ryan !). C’est aussi aux Etats-Unis que j’ai mangé pour la première fois des shusis, des burrritos et de la guacamole (Armando, j’ai toujours ta recette…).
Non, décidément, ce n’est pas aux américains que je dois mes pires souvenirs culinaires. Ceux-ci me viennent d’un autre pays anglo-saxon que je ne nommerai pas…Cela dit, j’ai des amis anglais que j’adore et qui plus est font merveilleusement bien la cuisine… (c’est vrai, je vous le jure !)
Finalement la cuisine, c’est de l’affectif, et un plat typique d’un pays ou d’une région aura toujours plus de saveur si vous le dégustez en bonne compagnie ou, encore mieux, si c’est un(e) ami(e) qui vous le prépare… C’est pourquoi, j’ai beaucoup d’affection pour la cuisine américaine…
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