J’entends parler de Djedi de Guerlain depuis des lustres comme : le parfum le plus étrange de tous les temps. Les spécialistes de la critique de parfum tel Luca Turin ne tarissent pas d’éloges et de qualificatifs pour cet ovni ou plutôt cet opni, « objet parfumé non identifié » créé en 1926 (pas sûre de la date) et quasiment introuvable de nos jours.
Evidemment ma curiosité ne peut pas résister indéfiniment à de tels arguments. Je commande donc par Internet quelques "decants" avec parmi eux la fragrance mythique. Quand le paquet arrive, rempli d’échantillons divers, je m’enferme sans plus attendre dans mon bureau et renverse impatiemment le contenu de l’enveloppe sur la table. Je repère très vite le petit tube qui m’intéresse (c’est le moins rempli). J’écarte les autres avec un irrespect qui ferait hurler les amoureux des parfums Caron. J’adore ces derniers, il y a parmi eux des merveilles qui font partie du panthéon de la parfumerie mais là franchement je n’ai pas le temps… J’ouvre d’une main qui ne tremble pas le minuscule récipient, j’ai très peur de la déception qui va certainement me saisir… Et là…là…
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