Dans le berceau formé par les racines de Saule pleureur, de chêne, de peuplier ou de tilleul (où parfois même d’un plant de vigne), pousse un champignon énigmatique. Les anciens la croyaient fille de l’éclair et lui trouvaient des vertus aphrodisiaques. La Truffe Blanche d’Alba est bien plus rare que sa noire cousine du Périgord et exhale un parfum d’ail sauvage et de fromage affiné.
Rossini l’appelait « Le Mozart des champignons ». Le compositeur qui aimait beaucoup la bonne chère (on raconte qu’il ne pleura que trois fois dans sa vie, deux fois pour la musique et une fois au cours d’une promenade en bateau lorsqu’une dinde truffée tomba à l’eau.), épata lors d’un dîner, le baron de Rothschild en lui cuisinant un plat de truffes blanches. Je n’ai pas trouvé la recette du musicien mais la truffe du Piémont est délicieuse crue, finement râpée sur des pâtes au beurre ou sur des œufs. Elle se marie bien au Riesling et partage parfois avec ce dernier des arômes d’Hydrocarbures…
Si vous connaissez la recette des Truffes du Piémont à la Rossini n’hésitez pas à nous la laisser…
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