Scène de la vie quotidienne dans un kiosque (bureau de tabac en français de France) : Je fouille l’étal de chewing-gums d’un air renfrogné ; j’ai une soudaine envie des chewing-gums à la cannelle de mon enfance, mais plus aucune trace de ceux-ci. Disparus, envolés ! A leur place des dizaines de variations autour des fruits avec des associations immondes (à mon goût) et les classiques mentholés. Bof…
Je demande quand même à la dame si par hasard elle sait quelque chose de cette disparition, qui je le crains remonte à quelques années déjà… C’est curieux, me répond elle, en souriant, vous êtes la deuxième personne à me poser cette question ce matin. Le monsieur avait l’air tellement déçu de ne pas en trouver. Je vais essayer d’en commander pour la semaine prochaine, ajoute t’elle.
Je ne l’écoute plus… Quoi ? Un homme qui cherche des chewing-gums à la cannelle ? Aurais-je, une fois de plus, raté l’homme de ma vie de quelques minutes… ?
je vous invite à cliquer sur lien :
http://www.basenotes.net/interviews/20070713laurentassoulen.html
et pourquoi pas de visiter le site : www.laurentassoulen.com
bonne lecture à tou(te)s
Rédigé par : Assoulen | 28 septembre 2007 à 06:54
Merci pour ce lien. Cette analogie entre parfum et musique est une démarche intéressante. Edmond Roudnitska disait qu’il y avait une ressemblance entre musique et parfum puisque les deux se déroulent dans le temps mais il disait aussi que le parfum est ramassé sur lui-même, exprimant en quelques sorte une harmonie d’accord simultanés tandis que les accords musicaux sont plus successifs que simultanés… je vois une autre similitude entre ces deux arts, la musique et les parfum court-circuitent l’intellect et touchent directement à l’âme.
Juste une question : est ce que Laurent aime les chewing-gums à la cannelle ?
Rédigé par : Nathalie | 28 septembre 2007 à 10:37