Vous ne trouvez pas qu’il y a comme un parfum d’indolence dans l’air ? Non ? Vraiment ? Ecoutez ça et on en parle après…
Miles Davis "Summertime"
Vous ne trouvez pas qu’il y a comme un parfum d’indolence dans l’air ? Non ? Vraiment ? Ecoutez ça et on en parle après…
Miles Davis "Summertime"
Je me souviens d’un voyage organisé (désorganisé ?) en Sicile ou tout est allé de travers du début à la fin. D’abord, à Rome, un avion qui avait plus de 18 heures de retard parce qu’ Alitalia ne trouvait pas de pilote ! Une nuit forcée dans un hôtel pouilleux d’Ostie dans lequel, à cause d’un départ précipité, j’oubliais mon appareil photo (flambant neuf). Une arrivée à Palerme un dimanche dans un aéroport désert. L’impossibilité de trouver un taxi. L’appel à la rescousse du frère d’un ami qui accepta gentiment de nous amener à la gare pour que nous puissions rattraper notre groupe, déjà à Taormina. Un accident de voiture en chemin (J’ai eu le coup du lapin, ce qui me vaut des problèmes de nuque encore aujourd’hui). La destruction du coffre de la voiture, à coup de marteau parce que nous ne pouvions plus sortir nos valises. Sept heures de train debout dans une chaleur caniculaire. Un groupe de beaufs avec un guide insupportable, qui draguait ma mère de façon éhontée (tout en lui suggérant, le soir, de se débarrasser de moi en me mettant au lit !). Bref, un cauchemar d’un bout à l’autre.
Et vous, avez-vous des exemples de vacances foireuses ?
Lorsque je consulte les statistiques d’accès à notre blog, je découvre des choses étonnantes. Quelques exemples :
« Kelly Calèche »
Plus de 1500 visites sur notre site grâce au nouveau parfum d’Hermès qui sait si bien se faire désirer.
« Les femmes magnifiques »
Oui, vous êtes au bon endroit …
« photo mature »
???
« parfum fraise pour fellation »
Sûrement quelqu’un qui a décidé d’arrêter de vivre dangereusement suite à la lecture de cet article surprenant paru dans le Matin.
De quoi s’agit-il ?
Originaire d’Amérique du Nord, cette superbe plante aux fleurs souvent flamboyantes se rencontre aujourd’hui en culture dans de nombreux pays du monde. Elle a reçu son nom d’espèce en l’honneur d’un botaniste espagnol.
L’odeur de ses feuilles rappelle celle de la bergamote, une petite orange amère (Citrus bergamia) dont on extrait une huile utilisée en aromathérapie, en parfumerie et en cosmétologie.
Les Amérindiens s’en servaient pour soigner les rhumes et les bronchites, car elle contient un antiseptique puissant. Ils préparaient également un thé célèbre, consommé par de nombreux Américains à la place du thé d’Orient après 1773.
Le jeu est ouvert jusqu’à mardi prochain minuit. A gagner, cinq matières premières naturelles ainsi que des mouillettes. Bonne chance.
Pour tous ceux qui se demandent s’ils sont plutôt poètes ou parfumeurs voici un lien qui va leur permettre de mieux se connaître. Quant à nous autres, qui ne sommes ni l’un ni l’autre, nous nous consolerons en nous disant que la vie des vrais artistes, ce n’est pas drôle tous les jours.
Bon début de semaine à tous.
Le blues du businessman
Aujourd’hui je porte dans le creux du poignet droit L’Eau Sauvage et dans le creux du poignet gauche, un essai que j’appellerai « Wild Water N°23 » et qui me fait penser à ces dessins d’enfants, vous savez ces bonshommes sympathiques avec les bras et les jambes qui sortent de la tête. Sur le vieux pull, que je porte parce qu’il fait carrément froid ici, je sens un fond d’ambre qui vient sûrement de l’Eau des Merveilles.
Et vous que portez-vous aujourd’hui ?
J’ai trouvé sur Basenotes ce classement des parfums féminins les plus populaires. Je ne sais pas exactement sur quoi Basenotes se base pour l’établir mais je me suis amusée à faire mon propre classement en gardant les mêmes parfums.
Mon préféré est évidemment Mitsouko que je porte la plupart du temps, suivi de Shalimar. En troisième position, je placerais L’Heure bleue suivi du N°5 et de Angel. Je terminerais avec Tabac Blond et Lolita Lempicka. Quant à « Black Cashmere » je ne sais où le mettre puisque je ne le connais pas.
Sans forcément garder les mêmes parfums, j’arriverais avec le même trio gagnant : Mitsouko, Shalimar et l'Heure Bleue. Et vous ?
Mitsouko
Shalimar
N°5
Angel
Tabac Blond
L'Heure Bleue
Black Cashmere
Lolita Lempicka
Afin de recharger mes batteries et de prendre un peu de recul, je me suis accordée - avec la permission de ma sœur - trois jours de vacances.
A vrai dire, tout a très mal commencé puisque cette virée – je n’ose dire ma vie - a failli se terminer sur les hauteurs de Montreux alors que je partais le cœur léger récupérer à la gare de Lausanne mes amies arrivant de Londres. Comme dit toujours ma sœur, un jour mon optimisme déjanté va me coûter cher mais heureusement ce soir là mon ange gardien avait aussi fait le voyage.
Rimbaud, le révolté lumineux, exécrait la province et son esprit étroit. Beaucoup de ses poèmes sont traversés par une colère noire doublée d’un regard haineux, sarcastique, voire même méprisant sur ses contemporains. Dénonciateur des travers de son époque, le poète aux « semelles de vent » n’aurait sûrement pas épargné la notre. Le poème que j’ai choisi aujourd’hui est plus apaisé et évoque plutôt l’amour (je suis une incorrigible, romantique) et la jeunesse. Je dirai, pour ma part, qu’on a toujours dix-sept ans lorsque l’on est amoureux.
Petit passage à vide la semaine passée. Il faut dire qu’une entreprise en démarrage est quelque chose d’assez épuisant. Cela me rappelle le mini drame qui s’était joué un printemps, il y a bien longtemps dans la maison de Cully. Une nichée de Rouge-queue noir piaillait à longueur de journée sur une des poutres de la terrasse, pendant que leurs parents s’épuisaient en incessants allers-retours pour nourrir les exigeants oisillons. J’admirais l’abnégation de ces petits êtres, tout entiers absorbés à leur tâche immense : maintenir en vie ces maigrichonnes petites choses. Ils ont malheureusement échoués mais ce ne fut pas de leur faute, puisque que le destin funeste frappa sous la forme du chat des voisins. Un horrible personnage, soit dit en passant, qui s’introduisait dans la maison par la terrasse justement et qui laissait sa trace odorante partout.
C’est un peu pareil pour nous, il faut énormément travailler sans compter les heures, oublier qu’on a une vie, négliger ses amis, ne plus avoir le temps de rien, perdre le sommeil, sans être sûre du résultat. Je ne me plains pas, non, cela reste une belle aventure mais parfois je me sens un peu découragée. Bon il faut que je vous laisse là, j’ai un oisillon à nourrir…
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