Pendant très longtemps « L’Horchata de chufas » fut un mystère. Une énigme délicieuse dégustée avec délectation et paresse sur la terrasse de la Barraca. Notre rendez-vous de l’après-midi, juste après la sieste et précédant de peu la plage. A moins que cela ne soit l’inverse. Pendant que les larges feuilles des palmiers nous ventilaient doucement, nous trempions nos « fartons » dans le breuvage glacé. Nos yeux perdus au loin dans les flots bleus de la Méditerranée…« C’est bon mais c’est fait avec quoi exactement ? » « Oh, une espèce de tubercule qui pousse du côté de Valence… » Comme la chaleur des après-midi de la Costa del Azahar incite au flou et à l’imprécision, la curiosité retombait presque aussitôt comme une vaguelette fatiguée. Ce petit rituel se répétait chaque jour jusqu’au moment de rentrer en Suisse et de retourner à nos vies laborieuses.
Pour surmonter le choc de la rentrée, nous ramenions des denrées espagnoles, dont notre chère Horchata. Mais, déception, celle-ci n’avait plus le même goût chez nous. Il y manquait un élément, tellement fragile qu’il en était intransportable : la saveur des vacances…
Mais oui, c'est comme les tomates de Jordanie, plus rouges, plus juteuses, avec LE goût de la tomate, jamais ailleurs je n'en ai mangé d'aussi bonnes.
Certainement cette saveur des vacances...
Rédigé par : Caroline | 26 février 2007 à 23:43
Caroline, quand je lis ta description des tomates de Jordanie, j'ai vraiment envie de visiter ce pays! Les vacances sont des moments privilégiés qui nous rendent plus receptifs aux petits plaisirs de la vie... Quand est ce qu'on part?
Rédigé par : Nathalie | 07 mars 2007 à 13:30