Les Ateliers du parfum

Tous menés par le bout du nez?

Une récente étude montrerait que ce sont les odeurs que nous ne percevons pas consciemment qui font que nous jugeons une personne de manière positive ou négative. Ainsi une odeur de transpiration diffuse, extrêmement légère, serait plus dommageable qu’une franche odeur de transpiration ! De même, mais à l’inverse, pour les bonnes odeurs… Si vous voulez en savoir plus cliquez sur ce lien (article du Telegraph en anglais). Les implications de cette découverte sont assez effrayantes je trouve…

Le voyage d'hiver (Partie II)

Je vous emmène aujourd’hui sur les traces du héros de Marc Cholodenko afin de terminer, avec la seconde partie du texte de celui-ci, le voyage entamé en début de semaine.

"A peine nous étions-nous connus qu’un long voyage nous sépara. Quand je revins, à sa place je trouvai une lettre. Puisque je suis parti – eh bien, elle aussi (elle était comme ça et je crois que c’est comme que je l’aimais).

Mais elle n’était pas loin. A quelques heures de train. Et pour m’aider à supporter ces heures insupportables, elle m’avait délégué, m’écrivait-elle, enfermé dans une seconde enveloppe à l’intérieur de la première, un peu d’elle-même, de son odeur, de son parfum, de – jamais le double sens de ce terme ne fut plus approprié – son essence. (pour lire la suite cliquez ci-dessous)

La curiosité : un vilain défaut?

A la fin du mois de janvier sortira le dernier livre de Chandler Burr : “The Perfect Scent : A year Inside the perfume Industry in Paris and New York. Burr, journaliste et écrivain, passionné de parfum, (il avait déjà écrit l’histoire de Luca Turin) promène son regard admiratif mais acéré et critique dans les coulisses de la parfumerie. Pendant une année il a suivi la conception de « Un jardin sur le Nil » d’Hermès et de « Lovely » de Jessica Parker. Deux parfums destinés à des marchés très différents. Dans son livre Burr décrit le monde du parfum comme « d’une insularité virulente » et « archaïquement secret » il va même jusqu’à comparer l’industrie du parfum à celle d’Hollywood (source Perfumer & flavorist). (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)

Son excellence le Vétiver

Le vétiver est une grande herbe sauvage (famille des graminée) originaire du sud de l’Indes, de Ceylan et d’Indonésie. Les longues tiges épaisses et les feuilles élancées de cette graminée sont souvent utilisées dans ces régions pour construire des paniers ou même des toits. Quant aux longues racines enchevêtrées de la plante, elles forment des filtres naturels prévenant la pollution des nappes d’eau et empêchant également l’érosion des terres. C’est de ces racines que l’on tire une huile essentielle très recherchée en parfumerie. La première fois que j’ai rencontré olfactivement le vétiver, j’ai ressenti une force d’attraction intense. (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)

Le voyage d'hiver (Partie I)

Pour débuter la semaine en douceur, je vous invite à voyager avec la première partie d'un texte de Marc Cholodenko.

« Elle est morte. Je suis mort. Soyons juste, et soyons précis : ce qui était en moi qui faisait que je l’aimais est mort.

Dans un livre où je dissertais à longueur de pages sur l’amour sans l’avoir jamais éprouvé, car elle fut la première femme que j’aimais, et je ne la rencontrais qu’après, dans ce livre, donc, le héros après qu’il eut été quitté, tente de se rappeler ce que fut l’aimée, et leur amour, et ne trouve rien d’autre à quoi raccrocher son souvenir que quelques attitudes, quelques paroles, quelques objets. Le malheureux jeune homme en concluait – il faut dire à sa décharge qu’il était dépité – que l’amour est bien peu de chose si on considère ce que la mémoire peut en retenir, à peine des colifichets. (cliquez ci-dessous pour lire la suite)

Passing place

En attendant la myrrhe et l'encens

Les fêtes de fin (et de début d’année) c’est bien mais mon foie, ce vieux grincheux, y trouve toujours quelque chose à redire. J’ai donc la migraine depuis environ deux semaines de façon quasi ininterrompue, ce qui ne m’empêchera pas de vous parler gourmandise aujourd’hui. J’espère que vous saurez mesurer et apprécier mon degré d’héroïsme et d’abnégation. Que ne ferais-je pas pour vous, lecteurs inconnus ? Je vous fais donc à tous et toutes les bises de la nouvelle année et je vous offre au passage un petit Mantecado. Celui à la cannelle je l'ai déjà mangé, désolée! Mais il y a beaucoup d'autres saveurs... Citron, chocolat, noix de coco...(Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)

Bonne année à vous

Pour bien débuter l’année, je vous propose aujourd’hui un petit jeu. Plus exactement, il s’agit de découvrir une plante.

Celle-ci fait partie d’une famille qui compte à travers le monde plus de 1500 espèces d’aspect peu engageant mais dont certaines, sont des plantes potagères de la première importance. L’espèce que nous recherchons est originaire d’Europe et est utilisée depuis les temps les plus anciens. Son nom lui fut donné en l’honneur d’un roi de France. Elle croît dans les lieux incultes et les décombres, le long des chemins et près de vieux murs et des haies. On trouve souvent de vastes colonies de cette plante sur les sites médiévaux. Les graines de cette plante sont laxatives et servent aussi à nettoyer et cicatriser les plaies cutanées.

A gagner, un kit « premières fois » soit dans deux jolis mini cabas, tous les accessoires nécessaires pour démarrer :
Agitateur en verre borosilicate
Becher 25 ml en verre borosilicate
Entonnoir en verre borosilicate 35 mm
Micro-spatule double en acier inoxydable, 30 x 4 mm
Pipette Pasteur (Lot de 5)
Touches à sentir (Lot de 20)
Flacons marmotte (Lot de 5)