Certains internautes et contributeurs de notre blog ont exprimé sur Internet leur désarroi par rapport à notre absence de réponses et de billets actuellement. Je ne tiens pas à exposer ma vie privée, je dirai simplement qu’un deuil cruel frappe notre famille, et nous n’avons actuellement pas trop le cœur à l’ouvrage. Tout devrait rentrer dans l’ordre peu à peu. Merci à vous tous et prenez bien soin de vous.
Aujourd’hui je porte le N°19 de Chanel.
Je me prends souvent de passion pour une marque, pour une matière première ou pour une famille de parfums, (dernièrement c’était les floraux aldéhydés), puis je me lasse, je commence à bailler et je ressors mon numéro magique. Pour l’instant, je n’ai jamais rien trouvé de mieux.
Et vous que portez vous aujourd’hui et avez-vous un parfum auquel vous revenez toujours ?
Autre nouveau venu sur l’échiquier de la parfumerie, Heuxlay, qui inventa « Intérim ». Corollaire pervers de « Près du cœur », ce parfum était également destiné aux femmes esseulées, mais plutôt à celles pour qui la solitude devenait parfaitement insupportable, au point qu’elles envisageaient de changer de situation et de trouver un … intérimaire. Mais tous les parfumeurs ne partageaient pas ce cynisme. (Cliquez ci-dessous pour lire la suite).
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Le premier bouquet floral aldéhydé voit le jour en 1921. Fruit de la collaboration entre, Mlle Chanel et Ernest Beaux, un parfumeur d’origine russe. Coco voulait un parfum qui sente la femme. Beaux choisit de composer un bouquet floral abstrait, capiteux, vivifié par une surdose d’aldéhydes. L’effet est aussi éblouissant qu’inattendu. Il faut dire que le parfumeur russe a de l’audace : les aldéhydes aliphatiques, aussi appelés aldéhydes gras, n’ont jamais été utilisés auparavant dans ces dosages. Certains parlent d’une erreur de pesée due au laborantin du parfumeur, peut être des jaloux ?
Car Beaux a composé ce qui deviendra le parfum le plus célèbre du monde.
Un parfum ?
Que Dis-je?! Non, un mythe.
Le N° 5 de Chanel.
Prononcez ces quelques mots devant une assemblée de femmes, et vous obtenez, invariablement, un soupir émerveillé.
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